Jeudi 21 janvier 4 21 /01 /Jan 15:27

Premières Publications sur Histoire de Chez Nous le 21/01/10 et http://eroswann.unblog.fr  le 05/01/10 - 

Commentez !Le trajet jusqu'à la maison familiale se fit pour moi en dehors du temps.
Corinne parlait, parlait, parlait… cela faisait en fait assez longtemps que nous nous étions vues, et  elle avait mille et une choses à raconter.

De mon coté, je n’arrivais pas à m’ôter de la tête tout ce qui venait de m’arriver, et de plus, me sentir encore humide  à ce point, la culotte trempée du désir qui tentait de s’estomper peu a peu, me ramenait à un affreux sentiment de honte, car mon corps ne pouvait le nier : J’avais eu du plaisir.
C’était cette idée qui me minait littéralement.

Curieusement, Corinne ne se rendait pas compte de mon absence, et j’en fus heureuse, car je n’envisageais pas le moins du monde de raconter la fin de mon voyage en train.
Nous arrivâmes enfin, accueillies par mon Oncle, souriant…

Il ne changeait pas, faisait partie de ces rares personnes, comme figées dans le temps.
Physique imposant, grisonnant certes, mais de ce gris qui rend les hommes encore plus séduisants, et agréables à vivre aux yeux de certaines femmes.
Je ne doutais pas que la vie sociale de cet homme fut active, mais pour ma part je l’ai toujours tenu à distance de moi, en raison de sa seule façon  de me regarder, qui pour moi était faite  de prédation.

Oui, je sais, mon affirmation est sans doute un peu méchante, mais le hasard des situations, lors des rencontres familiales et de nos rares échanges, au fil de mes observations, des ambiances de mariages, de fêtes, etc.… m’avaient fait remarquer des regards soutenus, qui se déposaient littéralement sur certaines parties de mon corps et je trouvais cela odieux, bref, cela m’insupportait, tout simplement.
Combien de fois ai-je surpris, via un miroir complice ou un  simple reflet dans une vitre, ses yeux  salaces détaillant ma personne, moi qui  suis convaincue de dégager la bonté, l’innocence, et sans nul doute un brin de hauteur par rapport à ces choses dégoûtantes, telles ces idées  permanentes se rapportant à la chair dont est construit le gène masculin.

C’est pour cela que je ne m’attardai pas à son contact, préférant cette image de jeune timide  dont il devait sans doute  m’affubler.
Je demandai rapidement à Corine la direction de la douche, ma situation physique du moment suite à ma mésaventure dans le train commençant réellement à me dégouter.
Une fois ces ablutions commises, c’est fraiche et un peu plus claire dans ma tête que je m’enquis de nouvelles de ma cousine, et lui portai enfin une meilleure écoute.

Je passai de réels moments agréables avec elle cette après midi là, ainsi d’ailleurs que les jours qui suivirent, m’étonnant tout de même d’un point :
Corinne et moi étions de vraies confidentes, et je trouvais qu’elle arrivait à éviter certains sujets qui touchent à son intimité avec un talent que je ne lui connaissais pas.
Nous avions, au bout de 3 ou 4 jours abordé et papoté sur à peu près tous les sujets, mais elle, d’habitude si volubile et curieuse sur  mes rapports avec les garçons, sur les moindres bisous furtifs ou regards échangés,  s’évertuait à fuir ces sujets avec grande habileté.

L’image que je donnais de moi à l’époque n’était pas en rapport du tout avec ma réelle vraie personnalité et je comptais bien  marquer le coup et lui faire savoir que l’on ne jouait pas avec moi ainsi.
Il était clair que si Corinne ne s’intéressait pas à mon intimité, c’était bien pour éviter qu’à mon tour je ne m’intéresse à la sienne.
C’est ainsi que nous arrivâmes à cette fin de matinée, ou, près de le piscine, je me décidai à poser mes jalons de façon guerrière.  Au détour d’une de ses banalités verbales qui devenaient insupportable, je lui demandai si son « histoire » avec Marc, son petit ami de l’époque, fonctionnait toujours.
J’admet avoir été surprise de sa réaction, car c’est tout juste si elle ne me demanda pas « Qui c’est, Marc ? »
J’appris qu’il n’étaient plus en contact  et il est clair que là, ma curiosité fut mise en état de siège , car rien alors n’expliquait cette espèce d’épanouissement qu’elle étalait à ma face depuis mon arrivée.

Je lui dit carrément : « Dis moi Corinne, tu l’as fait ? »
J’attendais fermement qu’elle me demande de quoi je parlais, et alors là, je me serais fâchée, car cette attitude  qu’elle avait avec moi depuis mon arrivée devenais blessante à mon égard. Il y avait quelque chose que je ne savais pas et cela m’agaçait.
Elle ouvrit de grands yeux et s’exclama « Mais non !  Qu’est ce qui peut bien te faire penser cela ? »
- Je ne sais pas, tu as changé, tu sembles tellement épanouie et sure de toi. Je me disais qu’il s’est passé quelque chose…
- Allons bon, me dit elle, que vas tu penser là ? c’est comme si moi je te demandais s’il t’était arrivé quelque chose dans le train qui t’a amenée ici, quand je suis allée te chercher à la gare, tu étais bouleversée, et tu sais quoi, ma vieille ?
Et alors là elle éclata d’un immense rire typiquement Méditerranéen.
- Tu avais la tête d’une Fille qui vient de vivre un orgasme !

Elle me démonta. Je  me dépêchai de rire avec elle, et mis le sujet de coté, m’avouant vaincue, car il est clair qu’elle avait touché un point crucial.
Je ne sorti pas indemne de ce petit duel amusant, car ma curiosité ne fut pas satisfaite.

L’après midi se passa curieusement pour moi. Ressentant le besoin d’une sieste, je parti m’allonger dans ma chambre, et fut prise d’une curieuse langueur qui m’amena à un rêve bizarre, fait du mélange de la présence de l’inconnu du train,  des yeux de mon Oncle qui me suivaient partout et de l’inacceptable  appel de mes sens qui me créaient en des moments les plus inopportuns une sorte de chaleur au bas du ventre.

L’été se faisait agréable et la fin de la journée s’écoula dans un monceau de banalité qui ne me déplut d’ailleurs pas.
Les soirées repas avec mon Oncle créaient toujours chez moi un brin de tension, car NON, je ne rêvais pas, il cherchait toujours à m’approcher, à me tapoter la main, et cette après midi là, je l’avais surpris en train de nous regarder  au travers de la baie vitrée, lorsque nous étions près de la piscine.  
Il avait une façon de faire qui sans doute malgré lui, me donnait toujours l’impression d’être une cible, comme une proie dont il voudrait s’emparer.

Depuis toujours j’avais cette impression de créer chez les hommes, même les intouchables, ceux de ma famille une sort de désir de m’approcher qui allaient même  parfois jusqu’au physique.
Ce soir là je ne sus pas ce qui rendait ma cousine aussi épanouie et resplendissante de sérénité, et j’en fus jalouse.
Je me couchai comme à mon habitude, couverte d’une simple nuisette, prête à parcourir cette nuit d’été si chaude, et mon rêve me repris de façon languissante, me ramenant à ces sensations que mon corps appelait sans doute, tant  je n’arrivais pas à me séparer du souvenir de ces doigts inconnus qui avaient osé me parcourir il y a quelques jours.

Voilà que s’imposait à mon subconscient l’idée des mains de l’inconnu me caressant.
L’intérieur de mes cuisses était empreint d’une douce chaleur, et maintenant je ne situais plus le stade du conscient, du rêve, ou de la réalité.

Je me voyais, dans ce train, lisant un journal qui ne m’intéressait pas, mais qui me donnait une contenance, assise en face de cet individu qui dans mon rêve pouvait être l’inconnu ou mon Oncle, je ne savais plus.

Ce sentiment d’être un animal sous l’œil de mon Oncle que je ressentais prédateur, veillant la proie que j’étais, avec l’assurance que lui appartiendrai quoique je fasse avait un gout obsessionnel, et mon caractère s’opposait fermement a cette ambiance
Je décidai d’en finir avec ce journal, incapable que j’étais de lire le moindre mot, et lorsque je l’abaissai pour le plier, mes yeux tombèrent littéralement dans le regard de cet homme en face de moi.

Je réalisai qu’il me fixait ainsi depuis un moment. Sans nul doute m’avait il parcouru, et était-il sous l’influence de mes cuisses légèrement écartées, lui laissant voir ma culotte de dentelle noire.

Nos regards ne s’abaissèrent pas, et je me demandais s’il savait ce qui se passait en moi, maîtrisant en cet instant difficile un désir dont je n’arrivais pas à me défaire.
Sans me quitter des yeux il s’avança légèrement, quittant le fond de sa banquette, sans se lever.

Il posa sa main droite sur le dessus de ma cuisse, et cela relança en moi l’envie d'être touchée cette fois ci plus concrètement .
Je ne voulu pas fermer les yeux, et détournant légèrement le regard, mes mains se dirigèrent lentement vers le bas de ma jupe, relevant celle ci, offrant  à sa vue l’intérieur de mes cuisses.
Un léger sourire flottant sur mes lèvres, j’écartai ma culotte noire.
Son regard se riva sur  mon sexe maintenant, mouillé de cyprine, réclamant littéralement plus qu’une caresse, quelque chose de fort, et de puissant.

Je me savais mouillée, et je lisais en ses yeux qu’il commençait a comprendre l’inédit de la situation.
Mon corps le voulait, le réclamait maintenant, et je lui étais gré de ne pas dire un mot.
Il se leva, se dirigea vers la porte coulissante et la verrouilla en silence. Seul le bruit des roues du train cadençant sur les rails se faisaient entendre.
Il traversa la cabine et tira les rideaux de fenêtre et contre toute attente se rassis en face de moi.


Il posa ses deux mains, cette fois ci sur mes cuisses, les écarta, et se mettant a genoux devant moi resta un instant comme cela, le visage tout prés de mon sexe mouillé de désir.
C’est à cet instant que je sus que mon corps pourrait facilement succomber à l’assaut d’un sexe d’homme, tant j’en avais l’envie incontrôlée.
Sa main caressa l'intérieur de mes cuisses, m'électrisant davantage.
D’un geste à la fois précis et puissant, il ôta ma culotte, me soulevant légèrement, puis la mis dans sa poche.

J’étais là, sexe offert, tandis qu’il entrepris de déboutonner son pantalon en s’approchant de moi, debout.
Mes mains s’animèrent, complétant le mouvement de façons plus fébriles, plongeantes maintenant dans son vêtement, et pressées de sentir son désir à lui.
Son sexe était dur et chaud.
Je fermai ses yeux, l’enserrant de ma main tout en le dégageant, approchant mon visage, l’envie terrible de le sentir plus intimement.

De sa main, il s'insérait entre mes cuisses, les écartant d’un mouvement ferme, puis caressant mon clitoris en même temps que j’approchais ma bouche de l’extrémité de son sexe mis a nu sur lequel je passais maintenant mes lèvres tout du long, en ressentant à la fois le contact doux en même temps que la dureté.
Mes reins se cambrèrent lorsqu’il fit pénétrer son doigt en moi. Il le fit sans brutalité, me faisant sentir le glissement, l’intime caresse que mon corps attendait.

Ma langue remplaçait maintenant mes lèvres le long de son sexe tendu, et s’enroulait autour de son extrémité, avant de l’introduire dans ma bouche, lui laissant échapper un léger gémissement.
La fermeté de son membre montrait en lui un désir fou qui n’avait d’égal que mon envie d'être pénétrée de ce sexe tellement chaud, tellement dur sous ma langue, le faisant coulisser entre les lèvres, les pinçant légèrement, tandis que mes mains lui caressaient l’intérieur des cuisses, remontant a la base de sa verge tendue a l'extrême.

La caresse de ses doigts ne s'arrêtait pas, troublant le peu de concentration que j’avais à m’appliquer a cette fellation à la sensation puissante.
Le vide au creux de mon ventre me déclenchait presqu’une douleur, demandant à être comblé, et je me refusais à cette idée, reculant ma tète et ôtant sa main de mes cuisses.

Je me déplaçai un peu, me levai et me dirigeai vers la banquette en face de moi, voulant mettre fin à cette domination de mes sens, souhaitant en cet instant en finir avec ce que je savais quelque part n’être qu’un rêve.
Lui tournant le dos je le senti s’approcher, et le repoussai de ma main sans le regarder.

Mais il me plaqua en avant, confinant à la brutalité, je sentis ses mains remonter ma jupe complètement tandis que du pied il écarta une de mes jambes, puis je senti l’approche de son gland contre ma vulve.
Je tentai de m’écarter, voulant fuir cette pénétration mais une partie de moi  trouvait qu’elle tardait. Je compris alors qu’il s'était saisi de son sexe , et le frottait contre l’entrée de mon vagin, étalant ma cyprine, se frottant sur mon clitoris innervé de désir.
Malgré moi, je reculai mes hanches, mon corps criait l’exigence de lui en moi, le désir était fort, ce besoin puissant, j’avais mal de ce vide au fond de moi, l’entre jambe mouillé comme jamais.

Il entra en moi d’un coup.

D’un coup, je senti son sexe chaud et dur, me pénétrer jusqu’a la garde et rester ainsi quatre ou cinq secondes, comme planté, sans bouger, ses mains faisant doucement osciller mon corps, ce geste accentuant le contact de lui a l’intérieur de moi, puis il se retira un peu et se réintroduit avec la même puissance.
Je le sentais bien, et ses mouvement tout d’abord lents déclenchaient en moi des spasmes de désir, le ventre en feu et mon corps entier a sa merci.

Ses mouvements devinrent plus rapide, et mon sexe grand ouvert aimait la sensation du mouvement de son Membre fort qui coulissait en moi, me comblant a chaque fois de sa chaude fermeté
Je senti alors quelque chose venir, comme une tension qui se rappelle a mes sens, comme une série de spasmes, ou quelque chose comme ça, un orgasme qui ne fut pas ponctuel, mais qui dura, me laissant cette impression de parfait irréel, alors que  je goûtais encore ce sexe, qui en même temps qu'il effectuait ses va et vient incessants me transmettait la cadence de ses tensions incontrôlées.

Nom de Dieu ! !  
Mon réveil fut brutal, Choquant et violent.
Un rappel à la réalité sans progression. Net.
Je me retrouvai là, sur mon séant, dans le noir de cette chambre, le corps en transe, complètement trempée du visage jusqu’aux pieds. Trempée de … sueur avec un mal au ventre, terrible.

Je plaçai ma main entre mes jambes, j’avais le sexe mouillé, lui aussi, et ce n’était pas de la transpiration.
Je dus rester ainsi cinq a dix minutes, hagarde, ramollie par ce rêve qui m’avait amené à une extase confinant à la violence.
C’était complètement fou.
Il me fallait de l’eau fraiche.
Je regardai rapidement l’heure… deux heures du matin.
C’est en me dirigeant dans la pénombre vers la cuisine que les premiers bruits me parvinrent.

Encore un peu abasourdie de ce puissant rêve, je ne savais pas très bien si c’était réel, mais tout de même.. ; il y avait bien du bruit dans la cuisine. Une présence.
Je m’approchai en silence jusqu'à entendre un gémissement, comme une complainte.
La maison était grande et je pu voir de loin , dans la pénombre mais tout de même à la lueur de l’éclairage public extérieur qui pénétrait un peu la maison… un couple enlacé.
Je pu m’approcher  cependant.

Lorsqu’ils se détachèrent l’un de l’autre, je reconnu clairement Corinne, seins nus sous des doigts que je ne reconnaissais pas.
Ils s’écartèrent légèrement l’un de l’autre.

Leur profils se détachèrent clairement en ombre chinoises.
Les seins de Corinne pointaient à l’horizontale, et j’étais assez près pour distinguer le bout de ses mamelons qui devaient être à un paroxysme d’excitation pour se détacher à ce point en clair obscur.

L’homme était fort, le torse large, le ventre plat au bas duquel un pénis pointé vers le haut dégageait une impression de puissance ahurissante.

Je reconnu mon Oncle.


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