Les Histoires de Ryan
Premières Publications sur Histoire de Chez Nous le 19/01/10 et
http://eroswann.unblog.fr le 19/12/09 -
La récompense à mes excellents résultats scolaires avait été de passer mes vacances d'Été chez mon Oncle en Province, et j'avoue que si ce n'était la présence de ma Cousine Corinne, je n'en aurais pas vraiment été contente.
« Sylvia et Corinne»… Ah la la … Nous étions inséparables et nous aimions sincèrement.
D'âge égal, nous suivions une scolarité proche, et nous étions tout simplement amies intimes, rien a voir avec les
rapports que j'avais avec mes autres cousines.
Nos confidences nous avaient amenées très loin, l'une et l'autre, avec certaines limites, cependant.
En pleine adolescence, il était évident que les choses du sexe nous agitaient, Corinne et moi. Et pourtant ni l'une
ni l'autre n'abordait de pleine face le sujet.
La faute à l'éducation, me disais-je.
Il apparaissait certain à mes yeux en tous cas que Corinne était aussi vierge que moi, cela était l'évidence
même.
C'était ces idées là qui m'animaient l'esprit alors que j'étais dans le train qui me menait chez mon
Oncle.
Depuis le départ de Paris, mon allure altière de jeune fille BCBG n'empêchait nullement le regard des garçons de
s'oublier sur certaines parties de mon corps, mais curieusement ca n'était pas cela qui était capable d'agiter mes hormones.
Je m'étais fait un doux secret du fait que certains regards d'adultes pouvaient être capables d'emballements
de mes sens, et cela personne ne le savait.
Non pas que ce fut totalement inavouable à Corinne, ma seule confidente, mais j'avais bien conscience de la limite
de ces jeux qui débutaient par des croisements de regards, puis qui continuaient par un certain parcours des yeux sur un corps. Parcours directement relié à l'imaginaire, et qui, dès
lors, pouvant mener à l'incontrôlable.
Ce contrôle de moi même, j'entendais bien le maitriser totalement, ayant depuis longtemps déjà compris l'emprise
que pouvait avoir sur les hommes l'attrait d'atours féminins, et cela tant que ceux ci ne leur était pas offerts.
Je m'étais en outre découvert certaines faiblesses que ma distance vis à vis des autres, autant que ma façon de
m'habiller, cachait au mieux.
Le temps passant, je souriais à la pensée de ma Cousine m'attendant à la gare, et au plaisir que nous aurions
toutes deux à nous revoir enfin.
À deux heures encore de l'arrivée, je fermai les yeux, souhaitant m'assoupir un instant dans les vertus d'un léger
sommeil cotonneux.
C'est à ce moment que l'homme vint s'asseoir en face de moi.
Il déposa sa quarantaine bien passée sur la banquette en vis à vis et se plongea immédiatement dans la lecture d'un
journal.
Ca n'est pas cela qui attira mon attention, mais plutôt le mal qu'il se donnait à faire semblant d'ignorer ma
présence, allié au fait que justement il représentait tout a fait l'image de ma faiblesse concernant les regards des hommes murs.
Je me sentais observée, et au fil des minutes, il s'en cachait de moins en moins.
Il ne s'intéressait pas à mon visage. Son intérêt partit depuis la pointe de mes pieds.
Mes chaussures d'été, ouvertes étaient faites de longs lacets qui s'enroulaient jusqu'à mi jambes, et tandis
que je les avais croisées, je sentais son regard remonter le long de ma silhouette jusqu'au bas de ma jupe, qui exceptionnellement ce jour là se faisait un peu courte.
Celle ci, ample et au look écossais « jupe plissée » s'étalait largement et pouvait laisser passer un regard
indiscret vers le haut de mes cuisses, je le savais.
Un peu par défi, et pour montrer à Corinne que j'avais muri depuis ces derniers mois que nous ne nous étions pas
vues, j'avais osé cette tenue, car elle n'hésitait pas parfois à se moquer un peu de ma pudeur toute adolescente.
Simulant un demi sommeil, je décidai de ne pas lui faciliter sa tache pourtant passive, car cette situation
commençait singulièrement à me gêner, pour le moins.
Je décroisai les jambes ; les allongeant tout en m'étirant lascivement.
Son regard quitta franchement son journal pour se poser sur la couleur matte de ma peau qu'il parcourait en
détail.
Tel une sorte de faisceau laser, il me scannait, et je me sentais littéralement caressée ainsi, comme un
attouchement virtuel.
Je détestais me sentir désirée, telles ces putes de trottoir, et un fond d'anxiété se manifestait maintenant, car
j'imaginais bien les idées salaces qui pouvaient maintenant être ressenties par ce porc.
Les effets pervers de tout cela commençaient à se faire sentir au fond de moi. Exactement ce que je ne voulais
pas.
Mes jambes collées l'une a l'autre me permettait de ressentir plus fortement le contact de mes cuisses entre elles,
à un endroit ou j'avais la peau extrêmement sensible.
Cela me rappela le défi que m'avait proposé Corinne un certain soir, de sortir sans culotte, sorte de projet fou
dont la seule pensée avait pour effet, à mon jeune âge, de me faire monter le rouge aux joues.
Cette idée me vint et fit plus que se dessiner en mon esprit à ce moment. La seule possibilité d'être sans culotte
sous le regard de cet homme avec pour unique barrière visuelle simplement le tissu du bas de ma robe, eut le curieux effet de m'humidifier en un inavouable endroit.
Bon sang, c'est là qu'était ma faiblesse. Certains émois de mes sens arrivaient à déclencher chez moi des effets
puissants qui me faisaient carrément peur.
Il était hors de question que ce salopard soit une seule seconde conscient de l'état vers lequel mon corps évoluait
en cet instant.
Je me disais que si de simples idées coquines étaient capables de produire de tels effets, qu'en serait il du
jour ou un homme me toucherait pour de vrai ?
J'en étais là de mes pensées lorsque je réalisai que mon voisin voyeur m'adressait un sourire.
Je n'y répondis qu'a moitié, partagée entre timidité et volonté de donner une image de moi même distante alors même
que je me sentais émoustillée.
Tandis que je voulais m'assoupir simplement jusqu'à la fin du voyage, je devais maintenant simuler une sérénité que
je ne vivais pas.
J'avais beau être là, calée contre la fenêtre du compartiment, jambes serrées et bras croisés, je repensais
maintenant à ce que m'avait dit un jour un petit con du collège : Que même en habits de bonne sœur, les formes de mon corps feraient bander un Âne.
Évidemment, j'étais persuadée que c'était exagéré, sauf que la réalité était toute autre, et que justement, à
propos de bander, je venais , d'un coup d'œil furtif, constater une bosse pas très contractuelle au haut du pantalon de mon pervers de voisin.
Quelle horreur.
Toutes ces pensées libidineuses continuaient malgré moi à agir sur certaines parties de mon corps, cette
impossibilité de contrôler ce dernier était depuis toujours un véritable problème.
Ce foutu constat, qu'au prétexte de présence d'hormones certes en ébullition, je doive subir ces envies grotesques
avait pour don de me faire vivre un avilissement contre lequel je luttais toujours.
De plus, lorsque ces idées me traversaient l'esprit, elle s'imposaient à moi au final, et le fait de penser à cette
érection, à un mètre en face de moi, au regard de cet adulte qui ne s'en cachait plus et à ce début d'humidité entre mes cuisses, tout cela avait un effet des plus curieux : C'était comme une
machine qui s'emballait.
Je desserrai les cuisses, aux muscles tellement tendus depuis tout a l'heure…C'est à ce moment que je ressentis la
réelle moiteur de mon intimité.
Comment pouvait il être possible que le simple regard d'un homme sur moi puisse me faire mouiller ainsi, je n'en
sais rien.
J'eu envie de m'en aller et de laisser ce connard seul avec son érection de merde, mais j'avais tout de même, il
est vrai, une très haute idée de ma personne, et la petite bourgeoise présente au fond de moi éleva mon orgueil au delà de tout cela.
Après tout, Sylvia, c'était moi face à moi même, et je n'avais pas à partir d'ici alors que je n'étais pour rien à
ces situations.
Je pris alors une attitude plus décontractée et interrompu ce regard fuyant vers le paysage qui défilait mais que
je ne regardais pas, puis je me levai, cherchant à atteindre mon sac de voyage déposé au dessus de moi pour y prendre un magazine.
On aurait dit que c'était ce que l'homme attendait.
Il abandonna son journal pour me proposer de l'aide immédiatement, ce que j'acceptai d'une moue à peine
polie.
Alors il se leva à son tour, et leva les bras pour prendre mon Sac en hauteur, tandis que je me ré asseyais.
C'est là que se produit l'incident : Dans nos mouvement forcément proches, ma main lui toucha le Sexe au travers du
pantalon ! Nom de Dieu ! Un contact pas si rapide que cela, car nos gestes étaient désordonnés dans cet espace restreint, et j'avais clairement ressenti la dureté de l'objet.
Jamais à mon âge je n'avais touché un Sexe d'homme, et là, voilà que ma main avait été au contact d'un Sexe
inconnu, et en érection.
Je dus rougir instantanément, une sorte de chaleur s'emparant de moi intégralement.
Et c'est là que cet idiot ne trouva rien de mieux que de mettre un pied sur la banquette, et de s'y mettre debout
afin d'atteindre mon bagage. Ainsi me trouvais-je avec l'objet de mon émoi à dix centimètres du visage, distinguant le détail de ce sexe en travers de la braguette du pantalon, et cela pendant
bien une minute.
Il devait le faire exprès, c'est pas possible ! Une minute pour prendre un vulgaire Sac de voyage, mais que
cherchait-il donc ?
Malgré moi je restai figée, les yeux fixés sur cette forme, incapable de m'en décrocher. Un Sexe dessiné sur vingt
centimètres sous une étoffe de tissu.
Là ! Sous mon visage à hauteur de ma bouche.
Lorsqu' il me remit l'objet, j'étais dans un état complètement bizarre, et mon regard fuyant n'était pas du
tout l'image que je souhaitais donner de moi en cet instant.
L'envie de fuir me revint tandis qu'un serrement à l'estomac me prenait le ventre. Léger, au début.
Le concept d'un objet dur, fait de chair, de chaleur et de cette sorte de fermeté que j'imaginais
m'envahit.
L'inconnu s'était alors assis et me regardais ouvertement maintenant.
Prenant une pose plus détendue je fis mine de me plonger dans la lecture, ressentant le fond mouillé de ma culotte
en pestant contre les réactions de mon corps, de tout mon corps, car les yeux de l'inconnu étaient maintenant clairement posés sur le dessin de ma poitrine, chacun de mes sein ayant
formé ce sillon entre eux, objet de bien des fantasmes du sexe opposé.
La petite douleur de l'estomac me remonta le torse et se transmit jusqu'au bout de mes mamelons, et maintenant je
sentais clairement la pointe de mes seins durcir, et leur dessin au travers du tissu fin de mon corsage dépassaient je dois bien le dire, la limite de la décence.
Je n'y tint plus, tant certaines sensations s'imposaient à moi, et était sur le point de me lever, afin de fuir
cette présence masculine, lorsque je réalisai que nous arrivions en gare.
J'admets que ce fut comme une libération, et je m'empressai d'assembler mes affaires, de m'en saisir et de me
diriger vers le couloir de circulation.
Beaucoup de monde, dans ce train, et tous ces gens avaient déjà envahi la coursive, au point que j'eus des
difficultés à m'insérer dans la file.
Ce ne fut pas le cas de mon voisin de compartiment qui se plaça juste derrière moi et qui se plaqua littéralement
contre mon dos, poussé il est vrai par tout ce monde agité, maintenant que le train ralentissait.
Il ne s'agissait maintenant plus de mon imaginaire qui s'égarait, et je pouvais sentir très bien son membre sur le
bas de mes reins.
Voilà que ce pervers était proprement en train de se branler sur le haut de mes fesses en profitant d'une cohue qui
le servait bien.
Je pouvais sentir la dureté de son sexe qu'il faisait circuler entre mes fesses au travers de ma jupe et je me dis
que cela était vraiment insupportable. Aussi d'un mouvement de main tentai-je de le repousser sans me retourner.
Plus petite que lui, ma main se plaqua quelque part sur son ventre, et je poussai autant que je pus.
Quelle ne fut pas ma surprise quand je compris qu'il se saisit de ma main et la déplaça directement sur son
membre que je sentis être d'une dureté incroyable. Je n'arrivais même pas à dégager ma main qu'il tenait dans la sienne, la frottant sur son sexe et enserrant celui ci de mes doigts.
Je crus devenir folle, et étais complètement interdite, à la fois de surprise, et aussi je dois dire, de
l'impression que cela déclenchait en moi.
Comment une situation aussi scandaleuse pouvait-elle créer chez moi du désir à ce point ? Je me voulais
révoltée, et mon corps aimait cela, comme deux entités se battant l'une contre l'autre, mon esprit prude regrettant que je sois incapable de crier au scandale, et mon entrejambe
mouillé de désir et d'envie de pénétration.
Il finit par me lâcher, mais la suite fut plus terrible encore.
À l'intérieur même du train se trouvait une marche a franchir se trouvant au niveau des essieux, avant d'atteindre
la plate forme près des portes, tout cet espace étant bourré de monde. Ainsi dus-je m'y placer et me trouver un peu au dessus de mon bourreau, lui tournant toujours le dos dans une ambiance
d'arrivée de train en gare faite de brouhaha, de légère bousculade et de bruits venant de tous part.
Il fit alors glisser sa main depuis l'arrière de ma cuisse gauche, tout doucement jusqu'au haut de mon entrejambe.
Ce contact fut pour moi comme une déflagration et je serrai mes cuisses l'une contre l'autre très fort. Mais l'attente fut plus longue que je n'espérais, et je dus me relâcher.
C'est là qu'il remonta encore sa main jusqu'à atteindre ma culotte qui à ce stade était trempée, et je ressenti une
honte sans borne lorsque ses doigts me touchèrent la vulve au travers du coton de mon sous-vêtement mouillé.
Je me sentis un instant vaciller lorsque sa caresse s'appuya et qu'il écarta le tissu pour insérer son doigt avec
une précision diabolique jusqu'à passer au devant de mon sexe, bloquant l'écartement de mes cuisses de son poing.
De son majeur, il caressait maintenant mon clitoris que je sentais comme une pointe avide de sensation sous son
doigt. Je me mordis les lèvres jusqu'au sang lorsque les passages de son doigt s'accélérèrent, aidés de ma cyprine abondante qui l'aida à s'insérer doucement en moi, sans
brutalité.
Je crus mourir en cet instant.
Les va et viens de ses doigts sur mon clitoris, alternant avec leur passage dans ma plus profonde intimité
m'amenèrent à la limite d'un orgasme dont il était hors de question qu'il se manifesta.
Le train stoppa enfin, la foule tassée s'agita et je sentis le retrait rapide de ce doigt inquisiteur.
Je trouvai le courage de me retourner dans le but d'assener un regard vengeur, mais dans la bousculade de descente
du train, c'est a peine si je pus voir la silhouette de cet homme s'en aller d'un pas pressant.
Je n'étais que honte de la tête aux pieds.
Humiliée de ce plaisir imposé par la dictature de mes sens dont je n'avais su assurer aucun contrôle.
Moi Sylvia, m'être faite doigtée par un inconnu dans un Train !
Cette idée me répugnait autant que le plaisir qui venait de m'être ordonné !
La vue de Corinne au loin, me cherchant de la tête, me ramena à la réalité.
Nos regards se croisèrent, puis courant vers moi elle se jeta dans mes bras, me serrant très fort.
J'avais tout le sexe mouillé comme jamais, et maintenant je ressentais mon liquide intime couler doucement entre mes cuisses, comble de ternissure, tandis que mes jambes étaient prises d'un léger tremblement.
À ce moment précis, j'étais loin d'imaginer l'incroyable expérience que mon Oncle et sa fille allait imposer à mes sens.
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