Les Histoires de Ryan

Premières Publications sur Histoire de Chez Nous le 10/11/09 et http://eroswann.unblog.fr le 19/12/09


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Une fois passé l’émotion du corps, des idées et des réflexions s’imposèrent a mon esprit. 

Qu’allais je faire de tout cela ? Comment faisait ma Cousine jusqu’ici, elle n’avait pas de petit ami, pas de relations sexuelles, de ce que je savais. 

Je connaissais trop bien son emploi du temps, ses activités.

Elle était toujours avec Vanina, ou à la maison, avec moi.

Et pourtant ce soir, elle avait joui sous mes doigts.

J’avais eu un plaisir spécial, fait de physique, mais aussi de mental.

Beaucoup plus tard dans ma vie, à la quarantaine, une de mes amantes branchée psycho me dit un jour que j’étais un vrai Dominateur, et je n’en compris pas le sens, car d’un point de vue strictement sexuel, la planète Domination/Soumission, voire bdsm,etc…, tout ce monde m’était totalement étranger.

J'approfondis sa remarque cependant, et elle m’expliqua que cette Domination se manifestait par le fait qu’elle avait observé que dans mes actes intimes je n’accédais au plaisir qu’une fois celui de ma partenaire acquis.

Elle me dit «Tu donnes d’abord du plaisir, et après seulement, tu t’autorises le tien»

Elle pensait que ce plaisir de l’autre était en soi une volonté de le dominer par cette notion de Don.

Tout cela me paraissait à la fois farfelu et trop sophistiqué pour des histoires de sexe.

 

C’est lorsque je la quittai que je repensai à cela et qu’il me revint très clairement à l’esprit que ce soir là, avec ma Cousine, bien au delà du plaisir sexuel et de l’émotion du corps, il y avait une idée, un concept dominant : J’avais donné.

Oui, c’est moi qui avait donné du plaisir à une Femme, et quelle Femme !

 

Le matin qui suivit cette aventure, lorsque nous nous retrouvâmes tous dans la cuisine au petit dej. grasse mat, je vis Mégane a l’évidence très troublée, inattentive et distraite.

Ma sœur alors âgée de 14 ans ne s’en rendit bien sur pas compte.

 

Je m'enquis de son état.

     Ca ne va pas, Mégane ?

                       Pas vraiment, non, en fait j’ai passé une mauvaise nuit.

 

     Pourtant tu t’es endormie comme un petit chat, après ce massage...

                       Oui, sûrement, je ne m’en souviens plus très bien, et puis tu sais...les bières devant la télé, on ne refera plus ça, hein...

 

Elle souriait.

Je la regardais avec un regard tellement différent maintenant.

Puis, Vanina quittant la pièce, nous fumes seuls, et je me fis insistant sur le thème de sa «mauvaise nuit»

     C’était une nuit à cauchemars ?

                       C’était une nuit qui m’a mise mal a l’aise au réveil, en fait, sans plus. Disons que j’ai fait un rêve très plaisant, et que certaines choses un peu repoussées se sont imposées a moi.

 

C’était bien elle, ça... elle avait jouit comme une folle, la chatte trempée, et sa traduction, c’était  que «certaines choses s’étaient imposées à elle»

Les éléments de la journée jouèrent avec moi sous la forme de la dégradation du temps.

Oui, je sais... parler météo peut sembler drôle ici, mais ma Cousine avait une peur panique de l’orage, et tout au court de cette journée là, ce fut grisaille, pluie, et finalement annonce de très mauvais temps pour la nuit à venir.

Cela me fit mettre au point une stratégie pour que les «choses qui s’étaient imposées à elle» la veille, se ... représentent.

Cette nuit là allait changer ma vie, la sienne, Notre vie.

 

Elle téléphona dans la soirée à la plus jeune de nos tantes, avec laquelle elle était très liée.

J’adorais cette Tante Léa, âgée seulement de 5 ans de plus que ma Cousine, toujours très agréable, c'était certainement la personne de la famille que j’aimais le plus, car oserai-je le dire ici, le hasard de mes activités voyeuristes d’adolescent m’avaient amené lors d’une période de vacances passée chez elle à découvrir les courbes de son corps tandis qu’elle s’adonnait alors à une activité franchement coquine de célibataire libérée.

Je me souviendrai longtemps de l’état dans lequel elle m’avait mis sans le savoir, en la regardant se caresser un soir devant sa télé alors qu’elle me croyait couché, lors des vacances dernières, mais ceci est une autre histoire.

L’orage qui se préparait stressait Mégane, et je savais que parler avec sa Tante était un moyen de se détendre.

La conversation attira mon attention parce que je l’entendis changer de son ton jovial habituel pour passer presqu’au chuchotement.

C’est pour cela que je me fis curieux et que semblant de rien, me plaçant juste de l’autre coté du mur de placo, je suivi le détail de ces échanges.

Il s’agissait bien de confidences de femmes, et ma Cousine expliquait à sa tante son extase de la veille, et combien cela l’avait bouleversée, car de son propre aveu, elle pensait ne pouvoir jamais un jour accéder au plaisir sexuel.

Elle racontait son émotion lorsqu’en plein sommeil elle se réveilla, secouée d’un orgasme disait-elle, exaltant.

 

C’est la suite qui me parut le plus intéressant, lorsqu’elle dit que pendant toute la journée, et encore ce soir, elle se sentait émoustillée, le corps animé de désir et d’une hypersensibilité qui l’étonnait.

Je dus m’occuper de ma sœur en cet instant, car l’orage tonnait et effrayait la maisonnée.

 

Ce fut une soirée un peu bizarre, faite de coupures de courant, de pluie, d’orages , d’émission télé relatant une météo difficile encore pour toute la nuit.

Je me sentais moi même troublé, car ce qui s’était passé la veille ne m’avait pas quitté, et j’observai que ma Cousine, en droite ligne du contenu de sa conversation très privée avec la tante Léa avait un comportement et des gestes d’une inhabituelle sensualité.

 

Ses mains avaient longtemps caressé distraitement le haut de ses cuisses pendant la séance télé du soir.

J’avais observé le bout de ses doigts frôler son corps, et ce geste qu’elle ne faisait jamais, une sorte de caresse faite d’un mouvement de main qui s’était posée sur son cou, et était lentement descendue sur le haut de sa poitrine, leur extrémités s’étant finalement placée sous le haut de son peignoir, a hauteur du bout de ses seins.

 

Je la voyais faire ces gestes sans même sans doute qu’elle n’en ait conscience.

Le moment du couché arriva, et a mon grand plaisir, je n’eu même pas à user de stratagème, puisque ma Cousine me proposa d’elle même de dormir avec elle en raison de l’orage.

Cela arrivait encore rarement, mais j’étais toujours certain que les nuits d’orage il y avait une chance que cela se produise.

Je restai donc longtemps avec ma sœur pour m’assurer qu’elle était endormie, puis passai rapidement sous la douche avant de passer lui faire un bisou chaste, alors qu’elle était encore en cuisine, et finalement de plonger dans ses draps.

 

À son tour elle passa longtemps aux toilettes avant de se coucher en nuisette à mes cotés, murmurant un «bonne nuit mon Laurent», et éteignant tout de suite la lumière.

Elle s’étendit donc sur le dos, rouspétant gentiment contre ce mauvais temps et plaisantant un peu sur le fait que cela ne me touchait nullement et que les « hommes » dorment vraiment dans n’importe quelle condition.

 

Je tentai de la faire parler de sa conversation avec Tatie Léa, mais elle ne fut pas prolixe et me dit que c’était une conversation entre «Femmes»

Puis elle se détendit, et je me dis qu’elle allait s’endormir quand un éclair éclaira la pièce avec le bruit qui va avec. «Ah la la, c’est énervant, ce bruit», dit elle, en se retournant et me présentant son dos.

Je me rapprochai, puis me collant contre elle, je posai mon bras gauche sur le sien, elle prit ma main, toujours un peu stressée.

Puis le temps passa, le temps se calma, et je crois bien qu’elle s’endormit.

 

Certaines choses ne se commandent pas chez l’adolescent que j’étais, et cela faisait déjà longtemps que, ma poitrine collée a son dos, j’évitais de coller aussi le bas de mon corps, car vous l’avez compris, cela faisait un moment que la réaction de mon sexe me trahissait.

La respiration de ma Cousine était devenue régulière et la pression de sa main sur la mienne relâchée.

 

Je me rapprochai encore, et appliquai mon sexe au travers de mon caleçon contre elle, d’abord légèrement.

C’était terrible. Je bougeais juste un peu et cette érection n’était plus maintenant sous aucun contrôle.

 


 

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Jeu 21 jan 2010 Aucun commentaire